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Les questions les plus souvent demandées à Kadeja Lefebvre, N.D., naturopathe praticienne

Quelle est la formation des naturopathes ?

Un ND éduqué à l’extérieur du Québec a au moins trois années d’études universitaires et quatre années d’études dans un collège de médecine naturopathique accrédité. La formation comprend les sciences fondamentales (p. ex. : anatomie, physiologie,  biochimie, pathologie et pharmacologie), les principes et la thérapeutique de la naturopathie, 4500 heures incluant 1200 heures d’expérience clinique supervisée.

Les naturopathes éduqués au Québec ont environs 1500 heures total, sauf s’ils ont fait le programme du 3ième niveau doctorat à l’EESNQ avec environ 4500 heures total.

Quels sont les types de thérapies ?

  • Nutrition: La nutrition clinique se penche sur le rapport entre le régime alimentaire et le bien-être. Une modification du régime alimentaire pourrait être recommandée et le plan pourrait comprendre des suppléments nutritifs, tels que vitamines, minéraux, extraits glandulaires, enzymes.
  • Conseils sur le style de vie/ gestion du stress: De nombreux facteurs physiques, émotifs, nutritionnels et environnementaux affectent la santé, d’où l’importance d’atteindre un équilibre psycho-physiologique.
  • Botanique: Il s’agit d’utiliser des substances végétales pour bénéficier de leurs effets  modulateurs et de leur valeur nutritive.
  • Homéopathique: L’homéopathie, dont l’origine remonte aux années 1700, se pratique mondialement, mais surtout en Europe, en Amérique latine et en Asie. Elle se base sur le phénomène de l’utilisation de toutes petites doses de substances naturelles pour aider à la capacité d’auto-guérison du corps.
  • Hydrothérapie: L’utilisation thérapeutique d’eau chaude ou froide (immersion, compresses, enveloppements, etc.) pour améliorer certains dérèglements.

Qui devrait voir un naturopathe praticien ?

Toute personne peut bénéficier d’une consultation et de soins naturopathiques, des bébés aux aînés. Dans ma pratique, je vois des gens de tous âges, même des adolescents et des femmes enceintes. Ces personnes viennent me consulter pour différentes raisons. Certains sont déjà en bonne santé mais veulent améliorer leur bien-être et mettre les chances de leur côté pour prévenir les maladies. D’autres désirent soigner un rhume, une grippe ou des maux de tête. Je peux alors les accompagner  à stimuler leur processus de guérison naturelle.

Enfin, d’autres patients souffrant d’une maladie chronique cherchent des alternatives basées sur une approche plus naturelle, avec des soins qui se marient très bien avec ceux de la médecine  traditionnelle.

Est-ce que les naturopathe praticiens travaillent avec d’autres professionnels de la santé ?

Oui. Je crois fermement en une médecine intégrée. J’estime qu’une approche en équipe est la plus bénéfique pour le patient afin de trouver le plan  le plus approprié à sa condition. Après en avoir parlé à l’individu et avec son consentement, il m’arrive  fréquemment de le référer à d’autres professionnels si nécessaire tels qu’un médecin, physiothérapeute, chiropraticien, acupuncteur, massothérapeute, psychologue, etc.

Quelle est la différence entre un homéopathe et un naturopathe ?

Un naturopathe se sert de l’homéopathie comme l’un des moyens pouvant être intégré dans un plan global. Cette discipline fait partie de sa formation académique, laquelle est plus large. L’homéopathie consiste à utiliser les ingrédients actifs à petite dose dans le but de revigorer le corps pour l’aider à se guérir lui-même. L’homéopathe applique donc exclusivement une approche.

Vos soins sont-ils couverts avec notre carte d’assurance-maladie du Québec ?

Non. Même si les soins naturopathiques ne sont pas couverts par la Régie de l’assurance-maladie du Québec,  ils le sont par plusieurs plans d’assurance privés ou d’assurance-groupe. J’encourage les patients à les faire inclure dans leurs plans d’assurance.

Quelle est la différence entre une allergie alimentaire et une intolérance à certains aliments ?

Une allergie alimentaire se distingue par une réaction immédiate du système immunitaire causant des enflures, des démangeaisons ou une contraction des voies respiratoires. Au contraire, une intolérance alimentaire peut se manifester dans un délai allant jusqu’à 72 heures et ce, sans symptômes évidents. Cette sensibilité peut être due à une certaine faiblesse du système immunitaire ou encore au manque d’une enzyme en particulier, comme par exemple la lactase qui aide à digérer le lait.